La santé mentale et notre bien-être émotionnel sont influencés par une multitude de facteurs, mais saviez-vous que le fer, ce simple oligo-élément, joue un rôle clé dans votre équilibre émotionnel et vos capacités cognitives ? Trop souvent négligé, le fer est un acteur central dans le fonctionnement du cerveau en influençant à la fois l’humeur, la concentration et l’énergie. Vous vous sentez souvent fatigué, irritable, ou sujet à des troubles de l’humeur ? Et si cela venait d’un déséquilibre en fer ? Cet article va vous éclairer sur l’impact du fer sur le cerveau et vous donner des clés pour préserver votre équilibre mental.
Sommaire :
Les groupes à risque de carence en fer
Différences entre le fer héminique et le fer non héminique : quels aliments privilégier ?
Maximiser l’absorption du fer : 6 astuces
La supplémentation en fer : comment la rendre efficace et sécurisée
Les besoins individuels : pourquoi chaque cas est unique
Cas pratique : Comment Melle P. a retrouvé son énergie.
Conclusion : Le fer, un allié pour votre santé mentale à ne pas négliger
Le fer est bien plus qu’un simple composant de notre sang. C’est un acteur central dans de nombreux processus biologiques qui influencent directement notre santé mentale :
Dopamine et sérotonine sont deux neurotransmetteurs, ce sont des "messagers chimiques" essentiels pour réguler notamment l’humeur, la gestion des émotions, la motivation et le sommeil. Le fer agit comme un "carburant" pour les enzymes qui synthétisent ces neurotransmetteurs. Une carence en fer peut donc perturber leur production, entraînant des symptômes tels que l’apathie, l’anxiété ou même la dépression.
Le cerveau est l’un des organes les plus gourmands en énergie. Pour fonctionner correctement, il a besoin d’un apport constant en oxygène. En effet le cerveau, bien qu’il ne représente que 2 % du poids corporel, consomme environ 20 % de l’oxygène total du corps ! L'oxygène est transporté dans le sang grâce à l’hémoglobine, une protéine à base de fer. Une carence en fer réduit cette oxygénation, provoquant une fatigue mentale, des troubles de la mémoire et une baisse de la vigilance. Même une légère carence en fer peut donc avoir des répercussions sur l'humeur et les performances cognitives.
Une carence en fer limite la production de myéline, dont la synthèse dépend de nombreux processus biochimiques, certains d'entre eux nécessitant des enzymes contenant du fer comme cofacteur. La myéline est une substance qui forme une gaine isolante autour des axones des neurones. Elle permet d'accélérer la conduction des impulsions nerveuses. Cette conduction rapide est essentielle pour des fonctions cognitives efficaces, telles que la mémoire, l'apprentissage et la motricité.
Le fer est un acteur paradoxal : en quantité optimale, il participe aux systèmes antioxydants de l’organisme, protégeant ainsi le cerveau des dommages causés par les radicaux libres. Attention cependant, en excès, le fer peut devenir pro-oxydant, contribuant à l’inflammation et au vieillissement cellulaire.
Le fer collabore avec le zinc, le cuivre et les vitamines B pour soutenir les fonctions cognitives et nerveuses. Un déficit en fer peut donc déséquilibrer tout un réseau de nutriments essentiels au cerveau.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la carence en fer touche près de 2 milliards de personnes à travers le monde, ce qui en fait la carence nutritionnelle la plus fréquente.
Certaines personnes sont plus exposées que d’autres :
Femmes menstruées : Les pertes de sang mensuelles augmentent le risque de carence.
Femmes enceintes : Les besoins en fer explosent pour répondre à la croissance du fœtus.
Végétariens et végétaliens : L’absence de fer héminique (provenant des produits animaux) complique l’absorption du fer.
Sportifs d’endurance : La destruction des globules rouges pendant l’effort accentue les pertes en fer.
Personnes atteintes de troubles digestifs : Les maladies comme la maladie cœliaque ou les inflammations chroniques réduisent l’absorption du fer.
Si vous faites partie de l’une de ces catégorie (encore plus si vous en cumulez deux) il est intéressant de demander à votre médecin de vous prescrire un bilan sanguin afin de vérifier vos éventuelles carences.
Tous les aliments riches en fer ne se valent pas. Le fer que nous consommons existe sous deux formes principales :
Le fer héminique est d’origine animale et se trouve dans les viandes et poissons.
C'est la forme de fer la mieux absorbée par l’organisme, avec un taux d’absorption d’environ 15 à 35 % dans l'intestin.
👉 Une structure chimique facilitant son absorption :
Le fer héminique, comme son nom l'indique, est contenu dans l'hème. L'hème est une structure chimique où le fer héminique est lié à une autre molécule (appelée de protoporphyrine). Or, dans l'intestin grêle (principalement au niveau du duodénum), il existe des transporteurs spécifiques pour l'hème, ces transporteurs permettent à l'hème intact (protoporphyrine + fer) d'entrer directement dans les cellules intestinales. Une fois dans les cellules intestinales, une enzyme dégrade la molécule d'hème, libérant ainsi le fer sous une forme utilisable par l'organisme (fer ferreux, Fe²⁺).
👉 Moins de compétition :
L'hème est une structure stable qui protège le fer des interactions avec les composés inhibiteurs (comme les phytates, tannins ou polyphénols) présents dans l'alimentation. Contrairement au fer non héminique, il n'est donc pas soumis à l'interaction avec ces inhibiteurs alimentaires, puisqu'il est absorbé intact sous forme d'hème.
Foie et abats (bio)
Boudin noir
Viande rouge (bœuf, agneau)
Fruits de mer (palourdes, moules, huîtres...)
Poissons (anchois, sardines, bar...)
Autres viandes (volailles...)
Notez que tous ces aliments sont également riches en vitamine B12, indispensable à la fixation du fer et à la formation des globules rouges.
Le fer non héminique provient des végétaux et des œufs. Contrairement au fer héminique, il doit subir des transformations dans l’intestin avant d’être absorbé, ce qui complique son assimilation.
Son taux d’absorption de 2 à 20 %, et sa biodisponibilité dépend de plusieurs facteurs, notamment de la présence ou non d’inhibiteurs ou d’activateurs dans le repas.
On le trouve dans les légumineuses, les céréales complètes, les légumes verts et les fruits secs.
Les algues : ao-nori, laitue de mer, wakamé atlantique...
Les herbes aromatiques : thym, basilic, menthe, origan, herbes de Provence…
L'ortie
Cacao : poudre de cacao non sucrée (et encore mieux, crue)
Graines : sésame, lin, courge…
Légumineuses : Haricots rouges et blanc, pois chiches, lentilles, soja, tofu…
Céréales complètes et quinoa
Oléagineux : noix de cajou, noisette, pistache et amande...
Epinards
Cela dépend de votre régime alimentaire et de vos besoins.
Pour une carence importante : Les aliments riches en fer héminique seront plus efficaces pour rétablir vos niveaux rapidement.
Pour une alimentation végétarienne ou végétalienne : Il est tout à fait possible de couvrir vos besoins en fer, à condition de bien réfléchir et planifier vos repas.
Pour maximiser l’absorption du fer, surtout non héminique, il est essentiel de combiner vos sources alimentaires avec des activateurs (comme la vitamine C) et d’éviter certains inhibiteurs (comme le thé ou le café). Ces astuces seront détaillées dans le chapitre suivant !
Consommer des aliments riches en fer ne suffit pas toujours à prévenir une carence. L’absorption du fer, en particulier du fer non héminique, dépend de plusieurs facteurs externes. Voici les bonnes pratiques pour optimiser votre assimilation :
Ajouter des aliments riches en vitamine C à vos repas riches en fer non héminique peut améliorer son assimilation !
En effet, la vitamine C permet la transformation du fer non héminique (fer trivalent Fe3+) en une forme plus soluble et plus facilement absorbée par l'intestin (fer bivalent Fe2+). La vitamine C peut se lier au fer bivalent pour former un complexe soluble, évitant la formation de composés insolubles (avec l’acide phytique ou l’acide oxalique par exemple) qui pourraient entraver l'absorption du fer.
Parmi les aliments les plus riches en vitamine C, citons les agrumes, le persil frais, les poivrons rouges, et les kiwis. Ajoutez donc du jus de citron frais sur votre houmous de pois chiche et du persil sur vos lentilles, pour une meilleure assimilation du fer !
Cette étude par exemple montre une amélioration de l'absorption du fer contenu dans un repas grâce à l'ajour de kiwi jaune, riche en vitamine C.
Dans le cadre des compléments alimentaires, l'efficacité de l'ajout de vitamine C aux compléments de fer manque encore d'évidences scientifiques et n'est pas si évidente, comme on peut le lire dans cette méta-analyse.
Cela dit, augmenter la part de vitamine C dans votre alimentation ne peut vous faire que du bien !
Une étude parue dans le British Journal of Nutrition suggère que la prise de probiotiques améliore de près de 50% l’absorption du fer. L'échantillon de l'étude était assez réduit (22 femmes), il serait donc intéressant de confirmer ces résultats par d’autres essais.
D’autres études (telles que celle ci et celle ci) ont montré qu'une alimentation riche en prébiotiques permet également d'améliorer l'absorption du fer.
Une bonne santé intestinale, et de notre microbiote intestinal (les bactéries qui habitent nos intestins), semble donc jouer un rôle important dans l'absorption du fer. Dans cette étude, on découvre comment les bactéries modifient les capacités de distribution et de stockage du fer dans les cellules intestinales.
Pourquoi ne pas ajouter à vos repas riches en fer non-héminique des aliments riches en probiotiques (en bactéries donc) tels que les légumes lactofermentés, le kimchi, du miso, ou un verre de kombucha, et des aliments riches en prébiotiques (qui nourrissent nos bactéries) tels que l’ail, l’oignon ou le poireau !
Les tanins sont des polyphénols présents dans de le thé, le café, le vin et le chocolat notamment, ayant des propriétés antioxydantes très intéressantes. Cependant, les tanins forment des complexes avec le fer non héminique et en diminuent l’absorption.
Si vous êtes carencé en fer, évitez de consommer des aliments et boissons riches en tanins au cours des repas riches en fer non héminique : consommez le thé et le café 30 minutes avant le repas ou 2 à 3 heures après.
L’acide phytique et l’acide oxalique ont tous deux la capacité une fois dans l’intestin, de se lier au fer non-héminique, pour former des complexes insolubles, empêchant l’absorption du fer dans les intestins.
L’acide phytique se trouve dans l’enveloppe des graines des céréales, des légumineuses et des oléagineux. L’acide oxalique est présent notamment dans les épinards, l’oseille, les noix, les noisettes, le cacao et le thé noir.
Voici quatre moyens de détruire une partie de l'acide phytique et de l'acide oxalique contenu dans vos aliments :
La cuisson
Vos épinards cuits contiendront moins d'acide oxalique que vos épinards crus. Et vos oléagineux grillés contiendront moins d'acide phytique que vos oléagineux crus. Notez cependant que la cuisson ne détruit pas que ces deux acides, mais également certaines vitamines sensibles à la chaleur.
Le trempage
Vous pouvez tremper vos oléagineux avant de les consommer, et vos légumineuses avant de les cuisiner. Les immerger dans l'eau froide permet de démarrer le processus de germination, et de libérer la phytase, qui détruit l'acide phytique. En trempant vos pois chiches pendant une nuit (12h) par exemple, vous pouvez réduire jusqu’à 55% du taux d'acide phytique. Le trempage permet également de réduire la teneur en acide oxalique de 20 à 50 %.
La germination
Vous pouvez consommer vos lentilles et vos pois chiches sous forme de graines germées, leur taux d'acide phytique sera ainsi considérablement baissé et leurs nutriments seront mieux assimilés par l'organisme ! (Vous pouvez les faire germer vous même, ou les acheter en magasin bio)
La fermentation
C'est par exemple le cas pour le pain au levain naturel : la fermentation du levain contribue à réduire l'acide phytique contenu dans l'enveloppe des céréales complètes, et améliorer la biodisponibilité du fer dans le pain.
Une étude a montré que les composés soufrés contenus dans l’ail et l’oignon permettent d’augmenter la biodisponibilité du fer non héminique. L'ajout d'ail et d'oignon (aussi bien cru que cuit) aux céréales ou aux légumineuses peut augmenter de manière significative la biodisponibilité du fer, jusqu'à 66 % dans les céréales et jusqu'à 73 % dans les légumineuses.
La vitamine B12 et la vitamine B9 sont indispensables à la fixation du fer et à la formation des globules rouges (si vous êtes végétariens ou vegan, pensez à faire un bilan sanguin pour détecter d’éventuelles carences). La vitamine A, le zinc et le cuivre peuvent également influencer l'absorption du fer dans l'intestin.
La meilleure façon d’apporter toutes ces vitamines et oligo-éléments est d’avoir une alimentation variée et riche en aliments bruts et frais (fruits et légumes, poissons et viandes de qualité, graines, oléagineux et légumineuses...). Vous pouvez cependant vous tournez vers des suppléments en cas de fortes carences.
Si vous découvrez sur votre bilan sanguin que votre ferritine est basse, et que votre médecin vous conseille une supplémentation en fer, il est essentiel de choisir le bon complément alimentaire et de suivre quelques principes pour garantir son efficacité et éviter des effets secondaires indésirables. Voici ce qu'il faut savoir pour bien vous supplémenter :
Si une carence en fer peut nuire à votre santé mentale, un excès de fer peut être tout aussi problématique, et même dangereux. En surplus, cet oligo-élément devient pro-oxydant, favorisant l’inflammation et les dommages cellulaires, notamment au niveau du cerveau. À long terme, cela peut accroître le risque de maladies neurodégénératives ou entraîner une surcharge toxique dans des organes comme le foie ou le cœur.
C'est pourquoi avant toute supplémentation, il est essentiel de faire un bilan sanguin. Ces analyses permettent de déterminer vos besoins réels et d’éviter les risques liés à une prise non adaptée. Avec vos résultats en main, un naturopathe peut vous accompagner pour corriger vos déséquilibres de manière naturelle et sécurisée, en ajustant votre alimentation et en utilisant une supplémentation adaptée à votre situation.
Le fer est disponible sous différentes formes dans les compléments alimentaires, mais toutes ne se valent pas. Parmi les formes les mieux assimilées et les moins susceptibles de provoquer des troubles digestifs, je conseille le bisglycinate de fer. Il est mieux toléré par l’organisme, ce qui le rend idéal pour les personnes sujettes à des effets secondaires comme la constipation ou les douleurs abdominales.
L’absorption du fer dépend en grande partie de la santé de votre intestin. Pour améliorer l’assimilation du fer et éviter les troubles digestifs, il est essentiel de maintenir un microbiote équilibré.
Certaines substances, comme le thé, le café, le vin rouge, et le cacao, peuvent réduire l’absorption du fer. Il est donc préférable de prendre votre supplément de fer 30 minutes avant ou 2 à 3 heures après avoir consommé ces aliments ou boissons.
Bien que la supplémentation puisse être nécessaire pour corriger une carence en fer, il est également important d’adopter une alimentation qui couvre vos besoins quotidiens en fer à long terme. La supplémentation ne remplace pas une alimentation équilibrée, mais elle peut être un soutien temporaire.
Pour garantir une supplémentation efficace et adaptée à vos besoins, n’hésitez donc pas à consulter un naturopathe ou un autre professionnel de santé. Celui-ci pourra vous guider dans le choix des bons compléments et des ajustements alimentaires en fonction de vos résultats sanguins et de vos spécificités. Une approche personnalisée et complète est toujours plus sécurisée et plus efficace.
Les besoins en fer varient d’une personne à l’autre en fonction de nombreux facteurs. Comprendre ces variations est essentiel pour déterminer si vous avez besoin de supplémentation et comment l’adapter à vos besoins spécifiques.
Les besoins en fer sont souvent plus élevés chez les femmes que chez les hommes, principalement en raison des pertes mensuelles de sang lors des menstruations. En moyenne, une femme adulte a besoin d’environ 18 mg de fer par jour, contre 8 mg pour un homme. Cependant, pendant la grossesse, les besoins en fer augmentent considérablement pour soutenir la croissance du fœtus, avec des recommandations allant jusqu’à 27 mg par jour. Après la ménopause, les besoins des femmes diminuent, rejoignant ceux des hommes adultes.
Les sportifs, en particulier ceux pratiquant des exercices d’endurance, ont souvent des besoins accrus en fer. En raison de la perte de fer par la sueur et la destruction des globules rouges liée à des efforts prolongés, il est essentiel que les athlètes veillent à maintenir des niveaux de fer optimaux pour éviter la fatigue et les troubles de performance.
Des antécédents médicaux comme des troubles digestifs (malabsorption, maladie cœliaque, etc.) peuvent affecter l’absorption du fer. Si vous souffrez de tels troubles, il est crucial de travailler avec un professionnel de santé pour ajuster vos apports en fer et éviter les carences. De même, des conditions telles que les règles très abondantes peuvent nécessiter un suivi particulier pour éviter toute carence.
Les besoins en fer ne sont pas universels. C’est pourquoi un suivi personnalisé avec un professionnel de santé, comme un naturopathe, est la meilleure façon de garantir un équilibre optimal du fer, en prenant en compte votre individualité. Ce suivi permet d’éviter les risques d’excès ou de carence, et d’ajuster votre alimentation ou vos suppléments en fonction de votre état de santé et de vos besoins spécifiques.
Melle P., 33ans, est venue me consulter avec plusieurs problématiques qui impactaient son quotidien :
Fatigue chronique et manque d’énergie : Melle P. se sentait constamment épuisée, avec des difficultés de concentration et de mémorisation.
Fragilité immunitaire : Elle tombait fréquemment malade et avait du mal à récupérer.
Compulsions alimentaires : Elle avait régulièrement des crises d’hyperphagie, notamment liées au sucre et aux aliments gras.
Douleurs persistantes : Ses douleurs au dos et aux genoux l’empêchaient de pratiquer le sport comme avant.
Malgré une supplémentation en fer prescrite par son médecin, ses niveaux de ferritine restaient insuffisants. Son bilan sanguin montrait également des carences en vitamine B9, en vitamine D, et une vitamine B12 à surveiller.
Je lui ai expliqué que ces carences étaient étroitement liées et qu'elles interagissaient entre elles.
Vitamine B9 (folates) : joue un rôle clé dans l’assimilation du fer, la régulation de l’inflammation, et la santé du cerveau.
Vitamine D : essentielle pour le bon fonctionnement du système immunitaire et la prévention de la fatigue chronique.
Vitamine B12 : indispensable pour la bonne utilisation du fer dans l’organisme, notamment via la production de globules rouges sains. Egalement essentielle dans la production d’énergie, le bon fonctionnement du système immunitaire et du système nerveux.
En raison de ses autres carences, et d'une santé intestinale perturbée, l'absorption du fer était compromise. Cela explique pourquoi, malgré une supplémentation en fer, elle ne parvenait pas à faire remonter ses niveaux de ferritine.
Il est essentiel de comprendre que ce n’est pas seulement le fer que l'on ingère qui compte, mais aussi celui que l’on assimile réellement. De nombreuses personnes ont des niveaux de fer insuffisants non parce qu’elles n’en consomment pas assez, mais parce que leur corps a des difficultés à l’absorber efficacement en raison par exemple de carences en autres nutriments essentiels, ou d'une dysbiose intestinale.
Nous avons travaillé ensemble sur :
Son alimentation : Assurer un apport complet en micronutriments pour prévenir les carences, un apport équilibré en macronutriments pour éviter les fringales, tout en soutenant son microbiote.
Une supplémentation ciblée : Pour corriger rapidement les carences les plus sévères.
Les comportements alimentaires : Identifier les déclencheurs émotionnels de ses crises d’hyperphagie et apaiser sa relation à la nourriture.
Après quelques mois de suivi, voici les résultats :
Énergie retrouvée : Melle P. se sent plus énergique et alerte.
Fin des fringales : Les compulsions alimentaires ont quasiment disparu.
Bien-être global : Ses douleurs se sont atténuées, et elle a pu reprendre le sport progressivement.
Carences corrigées : Ses bilans sanguins montrent des niveaux équilibrés en fer et en vitamines.
Ce cas illustre l’importance d’une approche globale et personnalisée. Une carence isolée (comme celle en fer) est rarement un problème unique : d’autres facteurs (carences, alimentation, santé intestinale) peuvent y contribuer. En ciblant chaque déséquilibre, on peut obtenir des résultats durables.
Le fer joue un rôle crucial dans le fonctionnement optimal de votre cerveau et de votre corps. De l’oxygénation des cellules à la synthèse des neurotransmetteurs, cet oligo-élément soutient non seulement votre énergie physique, mais aussi votre équilibre émotionnel. Pourtant, de nombreuses personnes sont carencées sans forcément le savoir, malgré ses liens avérés avec des symptômes tels que la fatigue chronique, l’irritabilité, et les troubles de concentration.
Comme nous l’avons vu, la gestion des niveaux de fer sont parfois plus complexe qu’une simple supplémentation. L’absorption de cet élément dépend de nombreux facteurs, tels que la présence d’autres vitamines, la santé intestinale, et votre alimentation générale... Il est donc souvent pertinent d'aborder ces carences avec une approche globale et personnalisée.
Que vous soyez concerné.e par une fatigue inexpliquée, une baisse de moral, ou des problèmes de santé plus larges, il est essentiel de ne pas ignorer ces signaux.
Si vous vous reconnaissez dans cette description, prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour un bilan complet et bénéficier de conseils adaptés à votre situation unique. Ensemble, nous pouvons mettre en place des solutions concrètes pour améliorer votre santé mentale et physique. Votre bien-être mérite toute votre attention.
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